Vous souhaitez inscrire votre site :
envoyez nous un e-mail
Les articles, émissions ou sites
web
qui parlent du site des parties civiles du Procès Papon
Le Monde (15/11/97),
Marianne, Elle, Le Résistant du libournais, La Dordogne Libre ont écrit un article
sur France 2, Mireille Dumas prépare une émission sur le procès et le site
internet. Ainsi qu'RTL.
Presse écrite, Télévision, Radio :
- France 3 a consacré l'essentiel de sa rubrique
hebdomadaire "Réseaux", diffusée jeudi 23/10 à 22h30, dans le journal "Soir3".
Le texte de cette rubrique, ainsi qu'un lien vers notre site ont été mis en ligne sur
France
3 en ligne.
voir
le texte de cette rubrique
http://www.sv.vtcom.fr/ftv/fr3/rezo/
- Dans la semaine du 20 octobre 1997, on parle de ce site à
Radio
France, France Inter, Sud Radio, Radio France Périgord, et dans
les deux journaux L'écho de la Dordogne et l'Est Républicain.
- Au cours du week-end du 27/10/97, le quotidien
La Croix
consacre un article aux sites web des parties civiles du procès Papon...
- Un article sur notre site est paru dans le
New York Times,
le 21/10/97
voir l'article
http://www.nytimes.com
- L'émission télévisuelle Le grand Forum, de
Canal
+, a diffusé l'adresse de notre site le 18 octobre 1997
Cette émission avait pour sujet les relations entre Justice, Politique et Presse, animée
par P. Gildas
aller sur le site de Canal +
http://www.cplus.fr
- Le quotidien Le Monde (supplément Multimédia), a
parlé de notre site le 10 octobre 1997
aller sur le site du Monde
http://www.lemonde.fr
- Le quotidien Libération, nous a consacré deux
articles
- un le 10 octobre 1997, dans son cahier Multimédia (voir l'article)
- l'autre le 18 octobre 1997, dans son cahier spécial "24 heures dans la
vie du réseau mondial"
(aller sur le site de Libération)
http://www.liberation.com
- Le quotidien belge Le Soir, nous a mentionné dans
son édition du 9 octobre 1997
voir l'article
http://www.lesoir.be
- L'Agence France Presse, a diffusé une dépêche le
30 septembre 1997
voir leur dépêche
http://www.afp.fr
WEB (distinctions et journaux en ligne) :
LIENS :
-
- Le
Mouvement contre le racisme et pour lamitié
entre les peuples (MRAP) pointe vers notre site à partir du 21/10/97.
voir leurs commentaires
sur notre site
http://www.oxygene.fr/gallois/mrap.htm
- Le magazine L'Express a placé un lien vers notre
site sur la Une de son dossier consacré au Procès Papon
voir
la Une
http://www.lexpress.presse.fr/contenu/dossier.htm
- La société Internatif (qui héberge
l'Humanité)
a publié un communiqué sur notre site en octobre 1997
voir
le communiqué
http://www.humanite.presse.fr
- Le dossier de France 2 sur Papon, pointe vers notre
site
voir le dossier
de France 2
http://www.france2.fr/papon/papon.htm
- Le dossier réalisé par le quotidien
Sud-Ouest, sur
le Procès Papon pointe vers notre site
voir le
dossier de Sud-Ouest
http://www.sudouest.com/Papon/Direct/Index.html
Le site des Editions Marabout
leurs commentaires sur notre site :
13 / 10 /
1997
Papon aux Assises
Les feux de l'actualité brûlent en ce moment au procès
de Maurice Papon, accusé de crimes contre l'humanité pour l'arrestation et la
déportation de quelque 1600 Bordelais dont le seul "tort" étaient d'être
juifs. Cet homme de 87 ans était alors secrétaire général de la préfecture de Gironde
(de 1942 à 1944).
Alors, comment est-ce possible de juger des crimes si vieux
? Tout simplement parce que le crime contre l'humanité est le seul imprescriptible.
Le site mis en exergue cette semaine est l'uvre de
Jean-Marie Matisson, l'une des parties civiles. D'une sobriété et d'une efficacité
sûres.
Il reprend la liste des témoins, les faits, les juges, les
avocats, les parties civiles, les ouvrages relatifs au sujet.
Une chronique quotidienne aussi.
Pour que justice soit faite et que nos mémoires impriment
à tout jamais les atrocités commises par certains "êtres humains" envers
leurs pairs
Corine
Magnet
leur article :
-8 octobre 1997-
Procès Papon :
déroulement et intervenants
Maurice Papon comparait depuis ce matin devant la Cour
d'assises de Gironde pour crime contre l'humanité. En ce premier jour, la cour va devoir
statuer sur sa demande de mise en liberté pour la durée du procès. Mettant en avant son
âge et sa mauvaise santé, ses avocats ont fait savoir que Maurice Papon participerait
pleinement aux débats si cette demande était acceptée par la cour. Dans le cas
contraire, il a promis de se taire. Il est vraissemblable que cette question occupera
toute la journée d'aujourd'hui.
Ce procès, au calendrier chargé, devrait durer deux mois
et demi, à raison d'une audience tous les après-midi. Les premiers jours doivent être
consacrés à la lecture de l'acte d'accusation et à l'étude de la carrière et de la
personnalité de l'accusé. Viendront ensuite les citations des témoins de moralité, de
la défense et les dépositions des experts psychiatriques. C'est alors le contexte
historique qui sera étudié, depuis la politique antisémite du régime de Vichy,
jusqu'à l'organisation concrète du fonctionnement de la préfecture de Bordeaux.
Historiens et anciens préfets auront la parole pour décrypter cette époque. Au mois de
novembre commencera l'exposé des faits reprochés à l'accusé, notamment l'organisation
des arrestations, des convois et des transferts de juifs. Les témoins des rafles et les
rescapés d'Auschwitz seront entendus. Enfin, à partir du 8 décembre commenceront les
plaidoiries des parties civiles, du procureur général puis de la défense. Les audiences
dureront toute la journée à partir de cette date, pour ne s'achever que le 23 décembre.
Encourant une peine de prison à perpétuité, le crime
contre l'humanité étant imprescriptible, Maurice Papon sera défendu par Maitres
Jean-Marc Varaut, Francis Vuillemin et Marcel Rouxel. Ses avocats tenteront de démontrer
qu'il n'a été qu'un fonctionnaire subalterne, obéissant aux ordres de ses supérieurs.
Ils devraient expliquer que Papon n'a jamais pris d'inititative personnelle visant à
faire arrêter des juifs, se bornant à appliquer des directives venues d'en haut, sans
savoir le sort qui attendait les personnes arrêtées, ni connaitre l'application de la
solution finale.
Hier matin, Maurice Papon publiait un communiqué dans
lequel il estimait que ce procès était "préfabriqué". "Tel qui fut
révoqué à la Libération est aujourd'hui présenté comme un héros. Tel promu à la
Libération par le général de Gaulle devient un collaborateur 50 ans après. Cette
poursuite est une mascarade indigne d'un Etat de droit", s'indigne-t-il. Un Etat de
droit qui 50 ans plus tard n'a pas finit de solder les comptes de son histoire.
Marion Deye
Quoi de Neuf (la semaine de France Pratique)
leur article :
6 / 10 / 1997
Le procès de Maurice Papon s'ouvre aujourd'hui mercredi.
Plusieurs serveurs vont - bien sûr - suivre l'événement au jour le jour. En nous
fournissant informations et aperçus historiques. Ainsi, la famille
Matisson, partie-civile au procès, en fera le compte rendu sur son serveur (L'Affaire
Papon vue par les parties civiles) mais offre d'ores et déjà quelques documents :
témoignages personnels, rappel des faits (sur un autre serveur, avec notamment le texte
des réquisitions aux fins de renvoi devant la Cour d'assises). Le Monde fait
également oeuvre éducative et publie in extenso les textes qu'il a édité à l'occasion
du procès, avec notamment un portrait très complet de Papon par Laurent Greilsamer et un
entretien avec Pierre Nora, le célèbre historien. Bien sûr le quotidien suivra le
procès sur son serveur, tout comme le quotidien régional Sud Ouest (consultable
gratuitement, après avoir remplis un formulaire d'inscription). Enfin, le serveur des
grands procès contemporains vous propose (après paiement) plusieurs minutes quotidiennes
de reconstitutions sonores des audiences, avec articles et interviews à l'appui.
Agence
France Presse
leur dépêche :
30 / 09 / 1997
Le premier procès
concernant l'Occupation en France diffusé sur Internet
BORDEAUX, 30 sept (AFP) - Dernier procès de l'épuration
en France, le procès de Maurice Papon, qui s'ouvre le 8 octobre devant la Cour d'Assises
de la Gironde, sera le premier concernant la période de l'Occupation en France à être
diffusé sur Internet. A huit jours de l'ouverture du procès au Palais de justice de
Bordeaux, le site le plus complet répertorié depuis près de six mois par les moteurs de
recherche est celui de Matisson Consultants (www.matisson.com).
Deux informaticiens, Jean-Marie Matisson, lui-même partie
civile, et son neveu François, respectivement fils et petit-fils de Maurice-David
Matisson, le premier plaignant de l'affaire Papon en décembre 1981, ont réalisé ce
site, au départ pour tenter de trouver (et de financer) les hébergements des parties
civiles à Bordeaux pendant la durée du procès."Il n'a pas servi vraiment à
cela", souligne François Matisson, "mais plutôt à maintenir le contact avec
des journalistes et des étudiants" avant "le suivi au jour le jour" du
procès. Des témoignages de parties civiles, photos de famille numérisées à l'appui,
sont présentés "pour que justice soit rendue aux personnes déportées". Enfin
un lien vers un site américain renseigne sur les faits reprochés à M. Papon tels qu'ils
sont décrit dans l'arrêt de renvoi de la cour d'appel de Bordeaux.
Un autre site (www.proces.com) spécialisé dans la
reconstitution de procès médiatiques, prépare également une retransmission du procès
Papon, selon son concepteur, Renaud Delabaume de la société "L'île des
médias" (www.ile-des-medias.com). Une sténo et une journaliste prendront à
Bordeaux des minutes du procès. L'internaute pourra ensuite assister en fin de journée
à une reconstitution de vingt minutes du procès, à l'aide de dialogues lus par des
acteurs dans une salle d'assises virtuelle sur le Web, explique M. Delabaume.
(...)
Libération
- Cahier Multimédia
leur premier article :
10 / 10 / 1997
Cyberprocès Papon
Les parties civiles ont créé un site sur
le fonctionnaire de Vichy
par EMMANUELLE PEYRET
C'est au nom de huit des siens, déportés et gazés à
Auschwitz, que la famille Matisson a été la première à se porter partie civile en 1981
contre Maurice Papon, zélé fonctionnaire sous Vichy, accusé de complicité dans la
déportation de 1 500 juifs. «Deux membres de ma famille, explique Jean-Marie Matisson,
mon arrière-grand-mère de 85 ans et le frère de ma cousine Esther Fogiel âgé de 5
ans, n'auraient pas dû être déportés selon les demandes allemandes, à cause de leur
âge. C'est le principal reproche que je fais à Papon qui, par son zèle, a décidé de
leur déportation.»
En tant que parties civiles du procès qui a débuté
mercredi, Jean-Marie Matisson et son neveu François estiment avoir des choses à dire,
«que [eux] seuls [peuvent] évoquer sans artifice, sans traduction ni interprétation».
Naturellement, «l'Internet s'est trouvé le support idéal à cette façon de voir les
choses». Depuis «six ou sept mois, nous avons lancé le site des parties civiles, au
début pour les aider à préparer le procès, à les héberger elles et leurs familles,
leur trouver des hôtels, etc.», poursuit l'auteur du site, par ailleurs consultant,
chargé de l'Internet à l'Union française des associations régionales pour la promotion
du conseil en management.
Hébergé sur leur serveur professionnel, le web a été
conçu par Jean-Marie Matisson et son neveu, et s'est développé au fil des mois,
alimenté par les parties civiles. On y trouve exposées des pièces essentielles du
dossier d'accusation, une présentation des familles, des avocats, une bibliographie, etc.
Plusieurs chapitres, «la mémoire», «les témoins», «les faits», «les juges»,
etc., dont l'un des plus émouvants est évidemment celui consacré aux témoignages de
Juliette Benzazon, d'Eliane Alisvaks, d'Esther Fogiel, qui faisait également partie des
quatre premiers plaignants en 1981.
Depuis l'ouverture du procès, une chronique quotidienne
rend compte des séances. Elle est tenue «par le seul internaute présent dans la salle
d'assises, moi-même», explique Jean-Marie Matisson. «Ce seront des notes d'humeur, des
prises de position, des réactions sur le déroulement du procès», ouvertes à tous
puisqu'un appel à réagir est lancé sur le web. Le procès Papon va durer jusqu'en
décembre, le site des parties civiles aussi. On y reviendra.
Le Soir
(Belgique)
leur article :
9 / 10 / 1997
Le procès Papon vu selon
les parties civiles
Le procès de Maurice Papon, ancien haut fonctionnaire de
Vichy ayant par la suite poursuivi une brillante carrière administrative et politique
sous les IVe et Ve Républiques (il finit ministre du Budget dans le dernier gouvernement
Barre à la fin du septennat giscardien), chacun le sait, vient de débuter à Bordeaux.
M. Matisson, qui fut le premier à se constituer partie
civile, possède une société de consultance informatique. Rien d'étonnant, dès lors,
à ce qu'il ait mis en ligne un site très complet et bien fait sur l'affaire Papon.
Il y a bien entendu bien d'autres sites consacrés en tout
ou en partie à ce procès. Ce n'est pas tous les jours, en effet, que l'on voit juger un
ancien ministre d'un Etat démocratique pour complicité de crime contre l'humanité...
Nous reviendrons notamment sur un site prometteur (mais après le 20 octobre). D'ici là,
yahoo.fr est une bonne base de départ.
Ce site a été choisi par Jean Rebuffat le 09-10-97
Mouvement
contre le racisme et pour lamitié entre les peuples (MRAP)
leur commentaire :
19 / 10 / 1997
Un outil précieux...
Le site du MRAP comportera un lien vers votre site (dès le
21/10/97), j'en ai pris connaissance, c'est un élément indispensable pour l'information
et un outil précieux dans ce combat décisif pour que l'histoire reconnaisse enfin les
crimes de l'Etat français et de Papon.
Gérard Kerforn
Président de la Fédé des Landes
BN du MRAP
Administrateur du site
New York Times
un article de BRUNO GIUSSANI (copyright NYTimes) :
CYBERTIMES/EuroBytes
21 / 10 / 1997
Using the Web to Confront
France's Vichy Past
One of the most popular features on the Papon Trial Web
site created by the French regional daily newspaper Sud-Ouest is an interactive map of the
southwestern city of Bordeaux, where the former Vichy police official Maurice Papon is
standing trial on charges of crimes against humanity during World War II.
Clicking on the cathedral calls up pictures and a biography
of Msgr. Maurice Feltin, then the archbishop, who collaborated with the Nazis. A
bibliography of Vichy-related works pops onto the screen when the City Library is
selected. Other options include the Gestapo headquarters and the open field where the
Nazis gunned down prisoners.
"It's a map of the city under the occupation,"
the period covering the Germans first defeat of France in 1940 until the liberation in
1944, Hubert Barat, the site's editor, explained in an interview on Friday.
"It is intended to allow the Bordelais [the city's
inhabitants], and especially the younger generation, to get a glimpse of the tragic events
that took place more than 50 years ago on the same premises where they live today,"
Barat added.
The Papon trial, which began on October 8 and will probably
last until mid-December, has come to symbolize France's difficult confrontation with the
shadow of its past.
During the Nazi occupation, Maurice Papon, now 87, was
secretary general of the Gironde territorial department surrounding Bordeaux, and the
police official in charge of "Jewish questions."
He is charged with organizing 10 rail convoys that took at
least 1,560 Jews from Bordeaux to Drancy near Paris, from where the Nazis sent them to
Auschwitz.
Only about 50 returned after the war.
Claiming to have joined the Resistance, Papon later became
the top police official in Paris in the 1960s, and rose to become the Budget Minister of
President Giscard d'Estaing in the 1980s.
It took French authorities 16 years to decide to take him
to court, and this is why the trial has such a symbolic value: it appears to be the last
opportunity for France to come to terms with this dark time in the nation's history, while
revealing the imbrication of complex and unacknowledged interests that have kept the whole
French political class - the left as well as the right - silent about the Vichy government
for over half a century.
The first plaintiff back in 1981 was the Matisson family.
Eight of its members were deported and died in the Nazi camps under Papon's tenure.
Jean-Marie Matisson, 53, and his nephew Usha are now
confronting Papon day by day - on the Internet.
The uncle writes a daily online column commenting the
proceedings directly from the courtroom, while Usha, 22, hosts a forum on their Web site.
"We launched the site seven months ago," Usha
Matisson explained. "At first it was intended to help the civil plaintiffs to
organize their stay in Bordeaux for the trial period."
It soon appeared that the site was used most as a source of
information of both legal and historical value related to the trial (including the
"Papon List" of the 1,560 victims), and as a discussion venue. The forum gets
about 25 messages a day, some of them very profound and involved.
Matisson said he has received almost no racist or
anti-Semitic messages to date.
"We've had a few correspondents from abroad who have
discovered members of their family named in the trial files," Usha Matisson added.
E-mail also came in asking for detailed information on
specific people among the victims, or offering moving testimony.
Jean-Marie Matisson uses his online column as an unofficial
plaintiffs' bulletin, and as an alternative to press coverage he considers too
superficial.
"Newspapers and television tend to cover the trial in
a very unessential way, discussing over whole pages if Maurice Papon has to be jailed or
sent home during the trial, or describing the hotel he is staying at," Usha Matisson
said.
"These are not the issues. To put the trial in the
perspective so that people can understand the crimes against humanity is our real
duty," he added in an interview on Saturday. "This Web sites allows us to do it
without makeup, translation or interpretation."
Forums are also to be found on the Sud-Ouest newspaper Web
site (both moderated, one is reserved to schools and the other to the general public), on
the Marianne magazine homepage (named after the French heroine) and on the site of
Aquipresse, a regional press club in Bordeaux.
The discussions are sometimes harsh, and as the days have
unfolded more and more messages have pointed out that if the Papon trial is questioning
France's actions in the occupation era, there remains another period of the nation's past
that is still coated with silence: De Gaulle's years, when the general rebuilt France
without getting rid of the majority of the Vichy's collaborationist officials, even
appointing several of them to key functions like the one Papon got as the head of the
Paris police.
The fact that television cameras, tapes and laptop
computers are not allowed into the courtroom has given the producers of the Proces.com Web
site another original idea. A reporter and a stenographer take down minutes of the trial
that are later edited into a 20-minute screenplay.
Once a week, actors recite it and Internet users can listen
to this online reconstitution using RealAudio technology.
Copyright 1997 The New York Times Company
|